vendredi 10 janvier 2025

Le naufrage des baby-boomers ou comment l’éviter en se raccrochant au passé…

                                                             Us and Them - Pink Floyd 

                                                    DAVID GILMOUR - THE LIVING GOD



                                                                                                            Sweet Child O’Mine - Guns N’Roses 

                                                                                                  AXL ROSE -THE SEXIEST MAN ALIVE


                                                                                            









Brother in arms - Dire Straits

MARK KNOPFLER




samedi 19 novembre 2022

Impressions de voyage…

Tout a commencé par la décision d’installer un poèle à granule dans ma petite maison à Préviala. L’idée était d’enrichir mon environnement d’une source de chaleur autre que l’électricité. J’ai donc fait l’acquisition d’un poèle à granule, qui en 2021 représentait une excellente alternative énergétique aux factures salées de notre bonne vieille compagnie nationale d’électricité. Après plusieurs tentatives infructueuses de configuration d’installation, j’ai été contrainte de remettre à l’année 2022 la mise en place dudit poèle. Revenue en France, j’ai constaté avec l’aide du maçon que l’installation était possible mais très compliquée. Après maintes tergiversations, j’ai pris la décision de renoncer et de laisser la maison en l’état avec l’intention de ne revenir qu’en été pour des vacances familiales.

De dépit et en guise de consolation, j’ai donc décidé de m’offrir le petit voyage que j’ai toujours rêvé de faire sans jamais pouvoir le concrétiser. Je suis donc partie à Marrakech,  en solo pour la première fois de ma vie. Ma petite-cousine m’ayant précédée en mars, j’ai suivi ses conseils et recommandations pour me trouver un hébergement pas cher et des bons plans pour visiter cette région du Maroc.




Que dire de cette ville  dont j’ai tant entendu parler ? Quelle est bouillonnante d’activité serait un euphémisme…Diversité, couleurs, mouvements incessants, elle est tout sauf reposante. On se sent pris dans un tourbillon de vie, de luttes, de survie et on peine à tenir le rythme tant il palpite à chaque coin de rue, dans le labyrinthe du souk, près de la mosquée, et plus particulièrement sur la place Jemaa el Fna, qui est le coeur battant de la ville. Les touristes y sont légion, happés par la multitude de sollicitations qui s’offrent à eux…on ne sait plus de quel côté se tourner pour ne rien manquer du spectacle qui se déroule sous nos yeux ébahis. Charmeurs de serpents, berbères en costume tradtionnel, marchands de fruits, de légumes, musiciens en tout gentre…mais tout cela a un prix. Il n’est pas conseillé de prendre des photos sans avoir donné une petite pièce au préalable…bref, rien de nouveau sous le soleil des pays chauds..

Heureusement il existe une multitude de façons de compenser ce bouillonnement d’activités par une pause  salutaire. Une première excursion à Essaouira m’a permis de reprendre contact avec un élément indispensable à la relaxation : le bord de mer et son effet apaisant. Ville majestueuse dotée de fortifications datant  du XVIII siècle, située au bord de l’océan atlantique, c’est essentiellement un port de pêche où l’on peut déguster du poisson frais pêché. Déambuler dans les rues de la Medina et marcher sur la plage: voilà un plaisir sans pareil, qui ne coûte que quelques pas. Trois heures de route sont toutefois necessaires pour y arriver mais le trajet à lui seul vaut le déplacement.

Une deuxième escapade dans la vallée de l’Ourika m’a permis de voir un autre côté de la culture marocaine. Celui des Berbères et leur mode de vie…Bien que très touristique, cette excursion permet de s’évader dans un décor bucolique avec en toile de fond les montagnes de l’Atlas qui culminent à 4167 métres. Les cimes enneigées offrent un spectacle grandiose sur la route qui mène aux villages berbères parsemés dans la vallée et le long du sentier qui grimpe jusqu’aux cascades des sommets…(bien entendu , pas les plus hauts). Là encore, le travail des artisans, potiers, tisserands, travail du cuir, de l’argile rouge, du cuivre, etc…rien n’est laissé au hasard pour satisfaire la curiosité des touristes et générer des revenus indispensables à la survie de ce peuple fondateur.

Je pourrais m’épancher encore longtemps sur ce voyage initiatique qu’avaient fait mes parents avant moi. Cependant je laisse le soin de découvrir les merveilles que recèle ce pays et plus particulièrement celle que l’on surnomme la « ville ocre ». Une richesse culturelle incroyable: le palais de la Bahia, le palais de Badi,  les souks,  la mosquée La Katoubia, les jardins Majorelle qui m’ont permis de découvrir l’influence du peintre du même nom et la villa Oasis, lieu d’inspiration du créateur YSL..

Bref, pour ma part, je repars avec le sentiment d’un bel accomplissement, même si j’aurais tant aimé le partager avec Laura et Luc. Voyager seule n’est pas des plus intéressant et partager ses impressions avec un Ipad des plus palpitant. Qu’importe le voyage en vaut la peine et je crois que demain le petit-déjeuner sur la terrasse du Riad au soleil levant, ponctué par l’appel du muezzin et le chant du coq va me manquer.

Heureusement, ce dernier ne me fera pas défaut demain à Préviala. 

(Bon, il faut quand même que je mentionne le thé à la menthe sur la terrase avec un chat pour interlocuteur.  Une belle expérience tout de même, en dépit du fait qu’il n’était pas très réceptif, baillait d’ennui sans retenue quand il ne s’endormait pas nonchalamment sur son coussin douillet.)








mardi 17 novembre 2020

« Lost with You » dans un rang de campagne en pleine pandémie


« Lost with you » le cadeau que Patrick Watson a offert à tous ceux et celles qui, comme moi, menacent de sombrer dans le désespoir, noyés dans l’anxiété de cette époque improbable, m’a redonné du baume au coeur. Sa chanson et son clip ont opéré le miracle de ranimer la flamme de mon amour pour Montréal, au plus fort de la pandémie. On y voit des cyclistes qui pédalent sereinement dans la nuit sur des vélos décorés de lampions et des passantes du « sans soucis » qui déambulent dans la ville déserte en toute décontraction.

Et je suis submergée par l’émotion et la culpabilité d’avoir abandonné cette ville que tout le monde s’emploie à dénigrer avec une force et un mépris totalement assumés. Car il faut bien se l’avouer  rien de plaide en sa faveur ces derniers temps: nids de poule, chaussée défoncée, travaux omniprésents, festival de cônes orange, désertification, bureaux inoccupés, et l’ennemi invisible tapi à chaque coin de rue de la ville fantôme.


Exilée à la campagne par nécessité, je constate que beaucoup de Montréalais ont fait le choix de fuir de la ville aux mille maux pour aller investir la campagne et s’installer en toute hâte dans la région environnante,  dans un « sauve qui peut » digne de l’exode des citadins sous l’occupation.


Eh bien moi qui suis en confinement en région depuis la mi-mars, je peux vous assurer que je compte les jours, avant de pouvoir prendre possession de mon appartement en construction qui a souffert d’un retard de livraison de six mois supplémentaires à cause de la  pandémie. Et je me prends à rêver de tout ce qui me manque cruellement depuis ces huit mois confinée dans un rang de campagne à une vingtaine de kilomètres de la ville la plus proche.


Donc chers amis nouvellement installés hors de Montréal, si j’en crois mon humble expérience, voici quelques un des petits plaisirs dont vous allez éventuellement être nostalgiques, perdus dans votre retraite bucolique: 

  • Les pistes cyclables qui permettent de faire les courses et de se détendre sans avoir à démarrer son auto, vérifier si le plein est fait,  les pneus neige installés, les routes dégagées, l’assurance payée, le permis à jour. et toutes ces petits bonheurs que l’on est  obligés d’assumer à la campagne. Vous l’aurez compris la voiture est mon ennemi juré et mon objectif de vie est de m’en passer, pour des raisons autant économiques qu’écologiques.
  • Le Mont Royal, les nombreux parcs qui jalonnent le nord de l’île, la canal Lachine..tous ces joyaux qui font qu’il n’est même pas nécessaire de quitter l’île pour pratiquer son sport favori et profiter des bienfaits de la campagne.
  • Les petits commerçants qui offrent en toute simplicité une variété inégalée de fruits et légumes que l’on cherche désespérément en campagne, à moins de faire plusieurs kilomètres, de visiter plusieurs magasins et de stationner sa voiture dans un immense parking qui déborde de Véhicules Utilitaires Sport et de camions hyper polluants.
  • Les cinémas de quartier qui nous offrent une multitude de films, autres que les blockbusters américains..., leur créativité, leur inépuisable imagination pour couvrir tous les genres possibles et imaginables. (Cher cinéma Beaubien, je t’aime d’amour et je t’envoie un gros bisou affectueux, du pied, bien entendu.)
  • Le boulevard Saint Laurent, la rue saint Denis, que l’on parcourt à pied du Nord au Sud par tous les temps pour en apprécier la diversité, la créativité, et l’ambiance festive.  Bien sûr, il y aura toujours des cyniques pour dire que ces rues sont des artères sinistrées, pleines de locaux à louer et d’espaces vides mais patience: leur vocation va bientôt être redéfinie (c’est déjà le cas d’ailleurs)
  • Le festival Mural qui nous enchante à chaque printemps. Les portraits de Leonard Cohen qui nous font des clins d’oeil et nous rappellent le caractère unique de cette ville. Le festival de  jazz qui ponctue notre été de rencontres musicales époustouflantes, la richesse incroyable  des musées, des représentations théâtrales, les concerts en tout genre.
  • La mixité, les quartiers, les communautés bien établies, qui se côtoient en harmonie en déployant tous leurs trésors culturels et gastronomiques.
  • Les bagels du Mile End, les restaurants indiens de Jean Talon, les spécialités grecques, espagnoles, afghanes, etc, les épiceries fines du marché Atwater, les Fish and Chips du marché Jean Talon, enfin toutes ces petites choses qui font de Montréal un lieu de convivialité, d’ouverture d’esprit et de poésie urbaine dont chacun se nourrit à l’envie.

Bon, j’arrête ici. La  liste est longue et je pourrais finir par irriter tous ceux qui trouvent que j’embellis la réalité et décris « un monde de fantaisie. » loin de la vérité. Je crois seulement qu’il faut s’accrocher à ses idéaux. Ce n’est que comme cela que nous pourrons continuer à vivre à Montréal dans une ville à la vocation redéfinie, car l’occasion est trop belle d’en faire un lieu plus humain, plus créatif, plus ouvert.  Alors bonne chance à ceux qui ont choisi le repli identitaire. :)  Moi j’ai hâte de revenir en ville.

lundi 6 avril 2020

Gouverner, c'est prévoir ; et ne rien prévoir, c'est courir à sa perte Emile de Girardin La politique universelle (1852)


Cette sensation de renouveau qui m’étreint à chaque signe du printemps fait remonter en moi des souvenirs d’enfance. Je me revois enfilant ma robe au petit matin (après un hiver bien au chaud dans des pantalons), mes socquettes de laine et mes sandales en plastique, pour aller sentir le vent frais caresser mes jambes et gambader dans le pré en courant après l’invisible, puis aller à pied à l’école communale écouter sagement les enseignements de mademoiselle Reynès, en faisant des bouquets de violettes odorantes, que je lui offrais avec candeurLes fleurs printanières parsemant le chemin qui mène au ruisseau et les renoncules envahissant les marécages qui le bordentCette sensation reste gravée en moi comme le signal du réveil de la nature puissante et souveraine et d’un sentiment de liberté jamais égalé.

Bref, tout cela pour dire que malgré cette euphorie printanière, les circonstances liées à l’année 2020 resteront à jamais gravées dans ma mémoire, assombrissant un peu les perspectives de réjouissances que cette saison de renouveau apporte inexorablement.

Nous vivons une expérience singulière qui nous amène à remettre en question notre mode de vie, nos valeurs et notre sens de la communauté. Communauté ? Ce mot prend tout son sens dans le contexte actuel. Que pouvons-nous faire pour être utile tout en préservant notre capital individuel. Gros dilemme ! S’isoler et attendre que la crise passe.  Rester à l’affut des nouvelles, rivé sur son écran de télévision et attendre que les indicateurs de fin du monde se transforment en message d’espoir ? Guetter le moindre signal d’alarme chez nos proches tout en rongeant son frein? La promiscuité n’arrange rien. L’anxiété est contagieuse, bien plus que le Covid-19. Je peux en témoigner.

En dépit de tout cela, le sentiment qui m’anime c’est la colère. Pourquoi sommes-nous si démunis face à la crise? Si impuissants devant une catastrophe qui avait été annoncée clairement par les scientifiques bien avant qu’elle ne surgisse ? J’avais naïvement placé toute ma confiance dans des gens, bien plus intelligents que moi, plus spécialisés, mieux placés, qui de toute évidence, n’ont rien vu venir eux non plus et n’étaient pas mieux préparés que moi dans les circonstances.

On me rétorquera qu’ils sont humains eux aussi. Mais alors à quoi servent tous ces analystes, scientifiques, chercheurs qui s’affairent jour et nuit à trouver des solutions et à apporter des réponses concrètes ? J’avais déjà appris à ne m’en remettre qu’à moi-même, mais là je suis abasourdie par la tournure des événements. Réaliser soudainement que les travailleurs de la santé ne sont pas dotés d’équipements de protection de base, que les hôpitaux ne sont pas capables de faire face à un afflux de patients, qu’ils sont sous-financés et ont été sacrifiés depuis le fameux « virage ambulatoire » sur l’autel de la productivité…Le réveil est dur.

Mentalité d’assisté, égocentrisme éhonté ? Je n’ai pas de réponse… je pense juste que société que nous allons léguer à nos enfants et petits-enfants est bien mal préparée. Et que nos priorités vont certainement changer de cap… Enfin espérons-le.

En attendant, il faut se répéter comme un mantra « ça va bien aller » tout en figurant dans son esprit un peu embrouillé un merveilleux arc-en-ciel*** aux couleurs de l’espoir.

***Vous savez ce truc que l’on voit dans le ciel après la pluie.

dimanche 12 janvier 2020

Vertueuse et velléitaire mais pas que...


Un weekend sous le signe du Brésil


Non pas un voyage en Amazonie mais un film brésilien, tendre, triste et poignant quand on sait ce que l’influence d’un homme peut avoir dans sa vie [et je ne parle pas de tous ceux qui ont jalonné ma jeunesse bohème] mais bien de la figure paternelle que Freud a si longuement analysée. 
S’en est suivi le concert bénéfice au théatre Rialto où il nous a été donné d’entendre et d’assister, [un peu sonnée car pas préparée] à la mobilisation d’artistes québécois pour la sauvegarde de la forêt amazonienne. 

En fait tout a commencé par cette annonce sur Facebook qui est venue réveiller ma conscience endormie «HOMMAGE À LA VIE SAUVAGE / A TRIBUTE TO WILDLIFE » Franchement qui peut résister à un appel aussi invitant, surtout quand la distribution inclut Patrick Watson, Ariane Moffatt, Safia Nolin, Elisapie... Autant dire que le concert était à la hauteur de son ambition : génial, brouillon, déjanté et un brin alarmant quant à l’état de la planète. Bref, rien de très réconfortant pour les écoanxieux dont je côtoie un spécimen particulièrement angoissé.

Pour ajouter à la théorie, je dirai que cette soirée qui restera mémorable sur bien des aspects (hommage poignant de Arthur H à Lhasa de Sela)  a commencé sous une  pluie battante un peu inquiétante pour un mois de janvier et s’est terminée quatre heures plus tard sous une épaisse carapace de glace que j’ai du racler, un tantinet paniquée, sur le pare brise de la voiture.

Bref, l’année 2020 commence sous le signe des croisades idéologiques que je n’arrive pas à toutes identifier tant elles sont nombreuses et diversifiées. J’en embrasse quelques unes sans toutefois me compromettre par un sacrifice démesuré qui mettrait en péril ma petite vie tranquille et semi-vertueuse: Je n’achète que l’essentiel, je ne mange presque plus de viande, j’évite de voyager alors que ce n’est pas indispensable [Je ne parle pas ici des voyages dans le Sud au coeur de l’hiver qui relèvent au Canada d’une nécessité de survie pour sa santé mentale]  Ce qu’une de mes connaissances a qualifié, non sans humour et raison de «misère des riches ».

Bref, j’essaie de compenser par quelques actions ponctuelles et bien senties la vacuité de ma vie de citoyenne ordinaire de classe moyenne ***,occupée à maintenir la maison propre et bien chauffée, tout en essayant d’entretenir des liens de qualité avec ma fille chérie,  mon chum et ma famille qui se languit de moi de l’autre côté de l’océan. Je dis cela sans prétention car oui, ma mère aimerait m’avoir près d’elle et ma soeur serait ravie de me voir prendre en main l’intendance et la gestion de notre patrimoine familial. Cela lui donnerait un peu de répit.

Donc, voilà 2020 est devant nous et je crois que cette année risque de devenir « le premier jour du reste de ma vie. » Les possibilités sont infinies lorsque l’on a atteint l’âge vénérable de 60 ans et que la santé persiste à être au rendez-vous. (Rien n’est jamais acquis, nous le savons si bien) 

Alors pour commencer, je rends grâce pour toutes ces années faites de hauts et de bas, La vie m’a beaucoup gâtée je trouve, elle m’a donné la liberté de vivre de folles aventures hors des sentiers battus, elle m’a donné la résilience et la désinvolture qui m’ont permis  de me relever, tant bien que mal, des épreuves de la vie et elle n’a pas placé dans mon coeur ni haine ni jalousie.

Je lui en suis très reconnaissante.

*** Classification établie par mon éminent urbaniste (et sociologue à ses heures) aux beaux yeux verts, type forêt amazonienne pour rester dans le thème.

jeudi 18 avril 2019

Et si tout cela n'était qu'un mauvais rêve...


Je n’arrive tout simplement pas à me faire à l’idée que j’ai perdu ce collier qui m’était si cher. Pourquoi une telle injustice? Je ne comprends pas. Je cherche encore une explication à ce qu’il a bien pu arriver.

Pour la petite histoire, ce collier, d’une valeur inestimable, m’a été légué de son vivant par ma grand-mère maternelle. Il représentait en quelque sorte le lien qui m’unissait à ma famille aveyronnaise et je le portais toujours avec une fierté non dissimulée.  Il était non seulement beau et unique mais aussi d’une grande valeur sentimentale et monétaire. 

Ma grand-mère s’enorgueillait de l’avoir acheté avec le produit de la ferme et elle le gardait, bien à l’abri des convoitises, dans un écrin en écaille à nul autre pareil. J’avoue qu’il était un tantinet ostentatoire, mais en dépit de cela, j’avais toujours beaucoup de fierté à le porter lors des événements marquants de ma vie.

Lorsque j’étais en France à l’automne 2017, il m’a aidée à traverser la dure épreuve qui nous a été infligée avec le départ de mon père.  Je ne le portais pas toujours à mon cou mais je le savais bien présent, bien caché dans la maison de mes parents, à l'abri de tout danger.

Or, un beau matin, à la demande de ma mère qui s’inquiétait de savoir où était rendu ce fameux collier, j’ai soudainement réalisé que cela faisait un moment que je ne l’avais pas vu. Nous l’avons cherché en France où il restait introuvable. Après avoir mobilisé toute ma famille pour passer la maison au peigne fin, nous nous sommes rendus à l’évidence : j’avais dû le ramener au Canada.

Et c’est alors que j’ai réalisé que lorsque je suis revenue à Montréal dans une période de confusion extrême après le décès de mon père, je l’avais avec moi comme en témoigne une personne qui l’avait remarqué et m’en avait fait compliment. S’en est suivi un long cheminement durant lequel j’ai dû repasser la séquence des événements et examiner à la loupe toutes les photos récentes où il apparaissait. Un travail de moine qui m’a amenée à me rendre à l’évidence. Ce collier a été perdu ou volé à Montréal.  

Inutile de préciser que j’ai mis la maison sens dessus dessous,  en le cherchant dans tous les recoins. En vain!

Alors, que faire face à cette perte inestimable? Demander un remboursement à l’assurance, le faire refaire à grands frais, en acheter un semblable dans la mesure du possible, compenser par un nouvel achat... ? Je n’arrive pas à me résoudre à sa disparition.  Mème Saint Antoine de Padoue reste sourd à mes suppliques…

Alors je me fais violence pour essayer de me raisonner.  C’est peut-être cela vieillir: une succession de pertes irremplaçables qui jalonnent notre chemin: l’amour, la passion, les êtres chers, les illusions…tout cela semble envolé et il faut trouver en soi la sérénité et la zénitude pour y faire face...

lundi 19 novembre 2018

Mon palmarès des films hilarants qui déclenchent des fous-rires à tous coups.


OSS 117 - LE CAIRE NID D'ESPIONS
Réalisé par Michel Hazanavicius, sorti en 2006.  
Ce film, plus qu'un film d'action ou d'espionnage, a vocation à être un film humoristique, tournant en dérision le personnage principal qui se révèle orgueilleux, prétentieux et surtout bourré de préjugés misogynes, racistes ou xénophobes. Jean Dujardin joue ce rôle de parodie d'un espion du genre de James Bond. Le personnage qu'il incarne peut s'avérer désagréable, montrant beaucoup de failles, mais attendrissant aussi. Source: Wikipedia.


MEET THE PARENTS

Meet the Parents is a 2000 American comedy written by Jim Herzfeld and John Hamburg and directed by Jay Roach. Starring Robert De Niro and Ben Stiller, the film chronicles a series of unfortunate events that befall a good-hearted but hapless nurse while visiting his girlfriend's parents. Teri PoloBlythe Danner, and Owen Wilson also star.



 ASTÉRIX ET OBÉLIX : MISSION CLÉOPATRE

Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre est un film français réalisé par Alain Chabat, sorti en 2002
Il s'agit d'une adaptation de la bande dessinée Astérix et Cléopâtre (1963) de René Goscinny et Albert Uderzo - source Wikipedia


Le naufrage des baby-boomers ou comment l’éviter en se raccrochant au passé…

                                                                             Us and Them - Pink Floyd                                       ...